L'orthographe est aujourd'hui un enjeu stratégique qui reflète,
en surface et au premier coup d’œil, la qualité du document produit. Un
document professionnel ne peut se permettre de contenir la moindre
erreur orthographique.
Les candidats au recrutement (dont le
premier acte consiste généralement à produire un CV et une lettre de
motivation) sont également observés à la loupe quant à la tenue de leurs
documents : l'impact très négatif d'une orthographe déficiente sur un
lecteur qui n'est pas toujours bienveillant n'est plus à démontrer ! Il
en va de même pour les courriels, rapports, notes, etc., c'est-à-dire
pour tous ces écrits que l'on produit chaque jour et qui sont jugés par
nos collaborateurs, nos supérieurs, nos clients, etc.
La question
n'est pas de savoir si "c'est mal" ou pas de faire des fautes
d'orthographe : le fait est que, même si en français tout le monde fait
des fautes d'orthographe (les as de la dictée ne se rencontrent pas à
tous les coins de rue : qui oserait prétendre qu'il n'a jamais fait une
seule faute d'orthographe de sa vie ?), le monde professionnel a
tendance à se saisir de l'orthographe et de la langue française comme
d'un critère discriminant pour trier les candidats, à compétences égales.
A ce propos, la réforme de l'orthographe (2016) ne doit pas être considérée comme une simplification dénuée de sens de la langue française : c'est une aide aux personnes souffrant justement de problèmes orthographiques, une preuve qu'elles n'ont pas à être discriminées à cause de leur soucis de langue. Mais sur son CV par exemple, continuer d'écrire les mots dans leur orthographe classique pourra faire la différence avec d'autres candidats, et c'est pourquoi l'aide d'un correcteur professionnel
peut s'avérer judicieuse...